blason de ratapoil
Euthanasie : techniques et raisons

Parfois la vie d'un rat doit être écourtée, il faut alors songer à l'euthanasie... Le moment est souvent difficile et douloureux pourtant il est important que les choses soit faites correctement.

définition : Une euthanasie c'est à l'origine : ευ, bonne, θανατ mort ce qui signifie mettre fin à une vie pour éviter l'agonie.

Dans l'article nous ne désignerons par le terme euthanasie que les actes correspondant à la définition si dessus. Cela implique d'écarter toute raison médical ne conduisant pas à l'agonie.

Les raisons
- raison médicale
Lorsque le rat est malade, après avoir consulter 1 ou plusieurs spécialistes on peux arriver à la conclusion qu'aucun traitement n'est possible. Pour le bien être de l'animal, en cas de souffrance, l'euthanasie peux alors être le dernier recours.
Cependant, avant de décider d'euthanasier votre animal pour raison médical, je ne pourrais que vous conseiller de multiplier les spécialistes et de vous documenter un maximum sur la maladie concerné. En effet, il arrive parfois que l'on puisse trouver des traitements à des maladies juger jusque là incurable. N'hésitez pas à imprimez vos documentations pour les fournir à votre vétérinaire.

Les raisons médicales conduisant à l'euthanasie sont uniquement celle entrainant de la douleur et n'ayant pas de traitement possible.

- raison comportementale
Aucun problème de comportement ne justifie une mise à mort. En cas de problème de comportement, vous poussant à vouloir tuer votre animal, je ne peux que vous conseiller de faire appel à des familles d'accueil spécialisé en expliquant très clairement le problème.

- n'a pas le temps, les moyens de subvenir au besoin fondamentaux des rats
C'est l'une des premières raisons de mise à mort de portées, cependant comme nous l'avons vu plus haut le terme d'euthanasie ne correspond pas non plus à ce cas. Une nouvelle fois, je ne peux que vous conseiller de faire appel à des familles d'accueil spécialisés.

Les techniques d'euthanasie et de mise à mort
Votre animal quel qu'il soit a le droit à la décence et au respect et ce jusqu'à son dernier souffle et même après. Ainsi, je demanderai à toutes les personnes qui liront cet article de se poser quelques secondes et de réfléchir avant de mettre un animal à mort. Est-ce que la technique employée vous conviendrai pour vous-même ?

- chez le vétérinaire
L'animal est endormit (par injection ou par gaz anesthésiant) pour lui éviter toute souffrance inutile. Puis lorsque l'anesthésie est effective, le vétérinaire fait une piqûre dans le cœur de l'animal mettant ainsi fin à ses souffrances.

- noyade, étouffement
L'animal est mis dans un sac puis noyer ou étrangler. La mise à mort se fait donc dans la souffrance et la peur.
- éther
- écrasement
L'animal est mis dans un sac (ou non) et projeté contre une surface plate jusqu'à ce que mort s'en suive. Elle survient généralement par hémorragie interne ou à cause de vertèbre brisée. La mise à mort se fait donc dans la souffrance et la peur.

- empoisonnement
- maltraitance
- abandon en pleine nature

coup de gueule personnel :
A toutes les personnes cautionnant les mises à mort de portées accidentelles ou kinder ou autre sous prétexte qu'elles sont consanguines, qu'il y a déjà bien assez de rat à sauver comme ca, qu'on ne peux pas sauver tout le monde après tout, etc, etc, etc.

Effectivement, à cause des animaleries qui ne séparent pas les sexes, de la malveillance et de l'inconscience de certaines personnes, du manque de responsabilité d'autres et pour tant d'autres raisons qu'il serait trop long de cité ici, il y a énormément de rat qui rentre dans le "réseau" du sauvetage, par le biais d'association tout comme de particulier fournissant chacun un travail titanesque. C'est vrai que l'on est jamais assez nombreux, que tout les jours il arrive de nouveaux animaux en urgence, pour qui il faut trouver une solution sans attendre. Dans tout les cas, c'est la peine capitale qui les attends au bout du chemin si nous ne faisons rien.

Je sais que c'est désespérant, dégoutant, affligeant, impossible à résoudre en apparence.

Mais nous parlons de mettre à mort une portée. Ce sont des bébés qui viennent de naitre. Sont-ils conscient de leur naissance ? Pense-t-il déjà ? Ressente-t-il des choses ? Ce bébé qui vient de naitre sent le lait dans sa bouche, il le reconnait assez pour pousser ses frères et sœurs pour en boire de nouveau. Il aime ca. Ce n'est pas simplement vital, il est déjà gourmand. Il sent la chaleur de sa mère. Il sent des milliard de choses dont nous n'avons même pas idée. Et parce qu'il vient de naitre, certaines personnes estiment que leur vies valent moins qu'une autre et que par conséquent on peux les tuer sans avoir de remords, de regrets ni quoi que ce soit sur la conscience.

De quel droit ?
Les familles d'accueil et les associations hurlent souvent sur les rateries en leur disant qu'ils n'ont pas à jouer avec la vie des animaux. Qu'ils n'ont pas le droit de décider qui va s'accoupler avec qui, que tel animal va naitre. Qu'ils n'ont droit finalement, de donner la vie. Et pourtant ces même personnes s'accordent le droit de décider de qui va mourir.

Dans l'histoire, un bébé à découvert que la terre était un enfer assez grand pour mourir le jour même de sa naissance. Pourtant notre monde peut être un paradis. C'est ce que l'on cherche tous à offrir à nos animaux. Un petit coin de paradis.

A ceux qui me parlent de consanguinité. J'ai envie de répondre qu'outre le seuil de consanguinité qu'il faut atteindre pour obtenir des malformations, si on devait mettre à mort chaque animal consanguin, la quasi totalité des rats de sauvetages seraient tués. Par conséquent, je suppose qu'on obtiendrait une version malsaine de la fameuse utopie, nous n'aurions plus que des rats sains et plus de rats à sauver. Quel monde merveilleux.

Aujourd'hui des bébés sont morts pour toutes ces raisons là. Ils étaient trop encombrant, ils ne valaient pas assez la peine. Alors je leur dédie de tout cœur cet article, ce coup de gueule. Et où qu'ils soient aujourd'hui, que chaque personne lisant mes mots pensent à eux. Aussi utopiste que je puisse être, nous sommes le 01/02/2010, si quelqu'un me lit dans un mois, dans un an, dans dix ans, qu'il pense à ces bébés que je pleure en vain.